Une communication démultipliée

Première information : les nouvelles technologies ont bouleversé la manière de communiquer en entreprise. Même si la communication entre personnes demeure le moyen privilégié par les collaborateurs toutes générations confondues, il n’en reste pas moins que d’autres outils ont un réel impact. Les réseaux sociaux, par exemple, ont aujourd’hui leur rôle à jouer sur la réputation d’une entreprise. Parmi les répondants, ils sont déjà 29 % à y faire publiquement la promotion de leur compagnie. Chez les collaborateurs de la génération Y, ce taux s’élève à 41 %. Et de même que ces travailleurs peuvent parler en bien de leur employeur, ils peuvent aussi se servir de Facebook ou Twitter pour s’en plaindre. D’après l’étude, plus d’un employé de la génération Y sur 10 l’aurait déjà fait. C’est peut-être pour cette raison que les employeurs canadiens se montrent aussi réfractaires à l’usage des réseaux sociaux dans un contexte de travail. D’après Ceridian Canada, seuls 24 % des répondants indiquent utiliser ces nouveaux modes de communication avec l’aval de leur entreprise.

De moins en moins de récompenses pécuniaires

Interrogés sur le type de récompenses qu’ils souhaiteraient recevoir en reconnaissance de leur rendement, la majorité des répondants toutes générations confondues ont affiché leur préférence pour les avantages non-pécuniaires. Mais l’étude relève également que les jeunes générations semblent davantage portés sur ce type de récompenses (74 % pour la génération Y et 65 % pour la génération X contre 56 % pour les bébé-boumers). Parmi les récompenses privilégiées, on retrouve les jours de congé personnel (37 %), les aliments ou repas gratuits (20 %), les billets d’entrée pour des événements (19 %), les abonnements à des clubs (17 %) ou encore les ressources technologiques telles que les téléphones intelligents ou les tablettes (15 %).

Des parcours de carrière mieux maîtrisés

Dernier point de différence entre générations : les attentes vis-à-vis de l’évaluation de rendement. Le sondage révèle notamment que 15 % des employés de la génération Y souhaiteraient être évalués trois ou quatre fois par année contre 5 % des baby-boomers. Sur le terrain, on n’en est pas là puisque la fréquence des évaluations semble être à la baisse. Alors que 62 % des répondants indiquaient avoir eu au moins une rencontre avec leur supérieur lors des sondages 2011 et 2012, ils ne seraient que 54 % en 2013. C’est pourtant un point essentiel pour les entreprises qui souhaitent s’approcher au mieux des attentes de leurs collaborateurs.

 

Souce: A. Le Caignec, juin 2013